Les températures froides, gélives, supportées il y a quelques semaines semblent avoir fortement ralenti, voire retardé le départ de la végétation.
Si l’on doit comparer avec les années précédentes, nous devrions compter 2 semaines de retard.
Il y a quelques dégâts de gel confirmés mais cela reste très supportable car, contrairement à d’autres vignobles français, beaucoup de bourgeons restaient encore protégés dans leur coton.
Le stade « débourrement » a été atteint en moyenne vers la mi-avril et à ce jour, le réveil de la vigne se généralise.
Il existe, malgré tout, une hétérogénéité de développement de la vigne flagrante.
Chaque année, nous rencontrons toujours ces disparités entre cépages, entre terroirs, et, différents facteurs entrent en jeu (exposition, climat, éléments nutritifs présents dans le sol, travail du sol, date de taille de la vigne, etc…).
Les prévisions climatiques, des prochains jours, s’annoncent plus sereines et une montée des températures devraient accélérer le réveil et le développement de la vigne.
Gilles Lancelot